Auckland la moche, mère des fastfood et de l'ennuis.

« Welcome in Auckland » sont les mots d’un pirate portant, tricorne, breloques et bottes aux pieds, rencontré au détour d’une rue.

Je quitte l’Australie avec regrets et enthousiasmes. Je prends conscience dans l’avion que ça y est, j’ai peur pour la première fois depuis mon départ de France… L’arrivée à Auckland est longue… trop longue… comme d’habitude je suis choisi par hasard, et ai le droit à toutes les panoplies de tests anti explosifs etc. Est-ce parce que je suis française ou ai-je un faciès suspect ?

Les premiers jours passent vites, je découvre Auckland, que je déteste au premier abord.

Après quelques jours, je me rend compte que j’ai été un peu dure avec Auckland… sans doutes étais-je sous le choc des grandeurs Australiennes. Je redécouvre Auckland avec des yeux nouveaux. Le centre ville est petit et présente peu d’intérêt. Tout ce passe dans la grande rue principale et dans les galeries commerçantes. Tout comme en Australie, il y a très peu de restaurant et beaucoup de fast food et nourritures asiatiques. Le port d’Auckland est très grand et inesthétique. Il y a donc la mer, mais il faut marcher 1h pour atteindre la première plage…

Je suis frappé par le nombre important de sdf et « artistes » de rues. Alors que les rues sont quasi désertes, mis à part la rue principale, on se croirait à Paris début aout…

Maungawhau, Mt Eden, Auckland, New Zealand

Alors que j’entame les formalités administratives pour débuter ma recherche d’emplois je suis hantée par le pessimisme et les premières angoisses. Je décide alors de m’accorder une après-midi de répit et de gravir le Mt Eden, un volcan au milieu de la ville.

Plus aucuns doutes je suis bien en Nouvelles Zélande ! Au sommet du Mont Eden je contemple l’horizon. Je perçois au loin, la mer et les iles volcaniques, mon rêve… en me disant que cette année allait être fortement dépaysante.

Ça fait aujourd’hui 5jours que je suis arrivée en Nouvelles Zélande. Je loge au Xbase, c’est une auberge de jeunesse qui fourmille de monde. Assise dans le salon principal à coté de Diego mon pote Brézilen, je suis entourée d’Allemands, de Français, de quelques chinois et d’Anglais. L’ambiance est détendue, bien que j’ai passé la journée à faire mon cv en mangeant des Tim Tam dark chocolate… C’est magique les Tim Tam, heureusement que ça n’existe pas en France parce que mon amie Laurine et moi aurions fini obèses à la fin de nos études :p

http://www.stayatbase.com/hostels/new-zealand-hostels/base-backpackers-auckland-central

http://en.wikipedia.org/wiki/Tim_Tam (lien wiki spécial gourmand cultivés et pour mon Dav’)

Ici tout le monde me prend pour une allemande, mais dès que je commence à parler, on me coupe pour me demander si je suis française et me parler de Paris et de la côtes d’azur ou baragouiner un genre de « moi parler français » avec toute sorte d’accents. On me dis que je suis « troooop mignone avec mon accent français » (ça me suivra route ma vie… cf etic)

L’anglais,

Quelle magie que le cerveau humain, 15 jours seulement et enfin les conversations s’éclairent et commencent (j’insiste sur le commencent) à prendre du sens ! Je crois que Diego et sa patience m’ont beaucoup aidé, des copines françaises m’ont donné des films en anglais et je réapprends mes verbes irréguliers… Qui donc m’avait dit, tu verras ça te servira plus tard !?

 J’ai bientôt fini les démarches administratives et l’embarquement pour Queenstown est proche. Je trépigne d’impatience !